Pluie abondante toute la nuit. Au réveil, les sommets autour de Kangding apparaissent couverts de neige. À 24 heures près, la traversée du col nous séparant de Tagong aurait sans doute été épique. Décidément, la météo du Kham s’avère imprévisible.
Le parcours routier au milieu des montagnes, pour descendre à Chengdu (capitale de la province du Sichuan) depuis Kangding, nous donne encore l’occasion de nous ébahir devant les travaux titanesques dont la chine se montre capable. Autoroute, ponts suspendus, viaducs, tunnels de plusieurs dizaines de kilomètres, barrages…
Aucun défi technologique ne peut mettre un frein au développement.
Si le moyen-âge côtoie encore parfois la dernière technologie en vogue, la seconde prend clairement le pas sur le premier. Avec, ou sans l’assentiment des populations locales.
Pour finir, voici une impression générale sur ce périple en Chine.
Partout où nous sommes passés, nous avons toujours été bien accueillis
Chinois (Han) ou tibétains, jeunes et moins jeunes se sont montrés désireux de nous aider, prompts à communiquer et souvent avides de contacts, malgré la barrière de la langue.
La Chine du président Xi Jinping progresse à pas de géant et avec enthousiasme. En comparaison l’Europe, enlisée dans ses contradictions, paraît bien frileuse.
Venir en Chine s’avère une expérience enrichissante et ouvre les yeux sur une autre réalité. Loin des clichés médiatiques et des images d’Epinal.
Un dernier mot en faveur de Jean-Pierre sans lequel ce voyage n’aurait pu se réaliser. Sa connaissance de la langue et de la culture, son réseau d’amis et de contacts tout au long du parcours, nous ont permis d’accéder à une vision très différente de celle du touriste lambda. Merci.