Première nuit à 4000 mètres, le souffle se fait court. Retour à la gare routière pour l’achat des billets à destination de Tagong.
Nous voici à pied d’œuvre pour la visite de la cité monastique.

Les temples, au nombre de trois, dominent la ville séculière.
Leurs dimensions imposantes (le plus haut doit approcher les quarante mètres), la richesse iconographique exceptionnelle, les multiples statues finement ouvragées, ne peuvent laisser indifférents. Jean Pierre, Didier et Jean Luc, familiers de l’art bouddhique s’extasient encore devant tant de trésors. Pour André, le choc culturel prend davantage d’ampleur : éblouissant dira t’il. Effectivement, malgré l’immensité des bâtiments, chaque centimètre carré se pare de peintures d’une extrême finesse. Il faudrait des semaines pour tout explorer.
Un rapide calcul nous permet d’estimer à plus de dix mille le nombre de remarquables statuettes mesurant trente centimètres de haut.

L’après midi, chacun part à sa guise flâner dans les différents quartiers. Un sympathique cordonnier remet à neuf les chaussures de Jean-Pierre et Didier.

André part à la recherche d’un pot de miel pour soulager nos muqueuses irritées par la poussière et l’air particulièrement sec.

Encore une journée bien remplie, car selon le podomètre de Jean-Pierre, nous avons parcouru plus de dix kilomètres à pied.